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5 mai 2006 5 05 /05 /mai /2006 23:17

Chers voyeurs écrans-spectateur,

 

Une fois n'est pas coutume, se présente ici l’envie de partager un trésor : « The West Wing » alias « A la maison blanche », sacrifiée sur nos écrans français mais aisément disponible à dos de mulet (je n’ai rien dit ^^).

  

 Site officiel - Version française

 

Une zérie télévisée qui s'achève dans quelques jours.

 

J’avais un long article de prêt, mais j'ai déniché un texte de Martin Wrinkler, qui ne fait pas rire (alors que la série, si), mais qui pourrait donner envie (sauf bien sûr aux huîtres illetrées égarées en ces pages qui vont préférer, c’est sûr, colorier les « o », les « p », les « d » et autres lettres creuses dont je préfère pour ma part éviter la compagnie.)

 

Cet article fut publié à l’origine par le Monde Diplomatique. 

Il sera ici reproduit ici avec l’aimable autorisation de MW.

 

 

La Maison Blanche en série télévisée

   

Par Martin Winckler

Médecin et romancier. Dernier ouvrage paru : Super Héros, EPA, Paris, 2003.

 

  Une fiction télévisée dans laquelle il serait question d’un président de la République, de ses conseillers les plus proches, de la vie quotidienne à l’Elysée et des arcanes de la politique nationale. En France, une telle éventualité est impossible. Les fictions abordant le pouvoir présidentiel se résument à quelques romans policiers (Meurtre à l’Elysée) ou de politique-fiction vaguement impertinents et toujours superficiels - même s’ils sont écrits sous pseudonyme par d’anciens proches du pouvoir - ou à des pièces de théâtre de boulevard (Reviens dormir à l’Elysée), et les réalisations cinématographiques (Le Bon Plaisir...) qui égratignent (à peine) l’image du chef de l’Etat se comptent sur les doigts d’une main.

 

Aux Etats-Unis, où rien n’est si sacré qu’on ne puisse le représenter - et, par conséquent, le critiquer -, les films et romans mettant en scène le président des Etats-Unis dans des situations à peine imaginaires ne se comptent plus. Depuis les années 1960, le drame politique (Fail Safe, avec Henry Fonda) côtoie la comédie romantique (The President and Miss Wade, avec Michael Douglas) en passant par la satire la plus destructrice (Dr Strangelove / Dr Folamour, de Stanley Kubrick ou, plus récemment, Wag the Dog / Des hommes d’influence, de Barry Levinson).

 

Sur les grands écrans, le président des Etats-Unis a toujours été un personnage comme les autres. Ce n’était pas vrai à la télévision, non par autocensure, mais sans doute parce que la fonction du président semblait mieux se prêter à des documentaires biographiques (tous les présidents y sont passés, d’Abraham Lincoln à M. George Bush en passant par John Kennedy) et à des téléfilms centrés sur un événement cathartique. Depuis trois ans, pourtant, le président des Etats-Unis et son entourage rapproché font partie de la vie quotidienne des Américains, grâce à une série hebdomadaire exceptionnelle : « The West Wing » (« TWW ») /« A la Maison Blanche ».

 

Deux hommes de talent sont à l’origine de cette oeuvre contemporaine. Le créateur et principal scénariste, Aaron Sorkin, était déjà l’auteur d’une série très remarquée, « Sports Night », située dans les coulisses d’une émission d’informations sportives. Cette comédie grave n’hésitait pas à mettre le doigt là où le sport fait mal (l’argent, le dopage, les luttes de pouvoir, la politique, l’image) et permit à Sorkin de démontrer, pendant deux ans, l’extraordinaire virtuosité de ses scénarios et l’intelligence de dialogues que n’auraient pas désavoués Howard Hawks, John Huston, Ernst Lubitsch et Billy Wilder.

 

Le producteur exécutif de « TWW », John Wells, a lui aussi déjà fait ses preuves. Après avoir produit « China Beach », remarquable série sur la guerre du Vietnam, il tient, depuis 1994, les rênes d’« Urgences ». Le spectateur n’est donc pas dépaysé quand ses caméras l’entraînent en de longs plans-séquences à la poursuite des conseillers du président des Etats-Unis dans un décor reconstituant fidèlement l’aile ouest de la Maison Blanche. Mais les qualités respectives de ces deux maîtres d’oeuvre seraient vaines si le résultat se résumait à une simple comédie de moeurs.

 

Bien au contraire : les quelques centaines de milliers de spectateurs français qui ont la chance de pouvoir regarder « TWW » ont découvert, avec émerveillement, une fiction qui pulvérise bien des préjugés. Car s’il est une série qui dément l’idée bien française selon laquelle les fictions télévisées sont futiles, c’est celle-là. « TWW » est une oeuvre protéiforme, complexe et stimulante. Elle est centrée sur Jed Bartlet, politicien du Parti démocrate récemment élu au poste suprême, et sur ses conseillers les plus immédiats : Leo McGarry, secrétaire général de la Maison Blanche et ami personnel de longue date ; Toby Ziegler, Josh Lyman et Sam Seaborn, juristes chargés de la communication, des relations avec le Parlement (et de tout le reste, en fait !), et C.J. Cregg, porte-parole de la Maison Blanche.

 

Représailles « proportionnées »

De même que la distribution et les scénarios d’« Urgences » n’oublient jamais infirmières et aides-soignantes, ceux de « TWW » font la part belle aux « petites mains » et autres collaborateurs travaillant dans l’ombre, en particulier Mrs Landingham, efficace et attachante secrétaire personnelle de Bartlet, dont les deux fils ont été tués au Vietnam pendant les années 1970.

 

Et, selon les termes de Josh Lyman, le secrétaire général adjoint, le rôle le plus difficile après celui de Bartlet est celui de l’aide du président, qui a pour tâche, entre autres, de le suivre à chaque minute, de lui rappeler son emploi du temps, voire de le tirer du lit alors qu’il vient à peine de se coucher.

 

Témoin de l’importance accordée par Aaron Sorkin à des personnages souvent délaissés par les scénaristes français, cet aide est un jeune homme noir, Charlie Young. Quand Leo McGarry envisage de l’embaucher, il se demande comment le public percevra le fait qu’un jeune Afro-Américain ouvre les portes du président. Il interroge à ce sujet le chef d’état-major des armées, lui aussi afro-américain, lequel lui répond que si Charlie est bien payé et traité avec respect, personne dans la communauté noire n’y trouvera à redire...

 

Dès sa première saison, la série s’est montrée maître dans l’art de mêler relations intimes, morale politique, conflits intérieurs et problèmes internationaux, et de montrer que l’homme le plus puissant du monde est un homme comme les autres : lorsqu’un hélicoptère militaire transportant le médecin du président est abattu par un missile au-dessus de la Syrie, Bartlet s’enflamme, évoque l’époque où tout citoyen de l’Empire romain pouvait se déplacer en toute sécurité dans le monde antique, et se propose de déclencher une riposte vengeresse pour assouvir sa colère. Ses conseillers finissent par l’en dissuader en lui faisant comprendre que seules des représailles « proportionnées » (évitant les pertes civiles) sont acceptables.

 

Au cours d’un autre épisode mémorable, l’équipe du président, fermement opposée à la peine capitale, se met en devoir de convaincre celui-ci d’accorder sa grâce à un condamné, sans y parvenir ; plusieurs épisodes évoquent avec un luxe de détails une menace de conflit armé entre l’Inde et le Pakistan tout à fait comparable à celui qui a récemment secoué le continent asiatique, et les tractations visant à l’éviter. Au tout début de la troisième année de production, en octobre 2001, Sorkin écrivit un épisode spécial inspiré par les attentats du 11 septembre mais refusant les amalgames faciles et le manichéisme dont l’administration Bush est, elle, constamment friande.

 

Bref, quand on voit les scénarios aborder de front, semaine après semaine, des questions aussi épineuses que la santé des hommes d’Etat (Bartlet est atteint de sclérose en plaques), le désir affiché par l’armée américaine de bannir les homosexuels de ses rangs, les conflits d’intérêts et de pouvoir avec le vice-président et les Chambres, la nomination des juges à la Cour suprême, l’alcoolisme des hauts membres de l’administration, la liberté de la presse, le lobbying des groupes de pression (de l’extrême droite religieuse à la communauté gay), la commercialisation des armes à feu aux Etats-Unis et celle des traitements du sida en Afrique, ou encore les systèmes de défense antimissile - tous sujets abordés quotidiennement dans des journaux sérieux - et constate qu’aucun personnage n’est jamais considéré comme mineur (dans l’univers de cette Maison Blanche fictive, la Première Dame n’a rien d’une potiche, elle est médecin et occupe des fonctions similaires à celle d’un ambassadeur de l’Unesco), on admet sans peine que « TWW » est une fiction hors du commun, surprenante et passionnante.

 

Il est particulièrement remarquable de voir qu’en un peu plus de 40 minutes de dialogues quasi ininterrompus, Aaron Sorkin et ses coscénaristes parviennent à représenter simultanément la vie quotidienne d’une administration énorme et ses ramifications dans la vie de millions de gens en restant constamment intelligible et en affichant des qualités pédagogiques stupéfiantes. Conscients du fait que les Américains eux-mêmes ne sont pas toujours au fait du fonctionnement de leurs institutions, les scénaristes s’appuient sur des conseillers techniques chevronnés (anciens conseillers présidentiels !) pour permettre au spectateur de comprendre les enjeux et les bizarreries des procédures abordées. Leur méthode est simple mais limpide : qu’il s’agisse des conseillers, de leurs assistantes, de C.J., la dévouée porte-parole de la Maison Blanche ou du président Bartlet lui-même, chacun a, à son tour, l’occasion de se faire la voix du spectateur (du citoyen) pour dire qu’il ne comprend pas ce qui se passe, et obtenir ainsi qu’on nous/qu’on le lui explique...

 

En France, à la sauvette

Servis par une distribution éblouissante (Rob Lowe et Martin Sheen sont familiers aux spectateurs français, mais John Spencer, Bradley Whitford et Allison Jeanney, peu connus ici, sont tout aussi étonnants) et par une maîtrise de la mise en scène qui a déjà amplement fait ses preuves dans « Urgences », les scénarios de Sorkin font de « TWW » l’une des oeuvres les plus étonnantes de la télévision américaine contemporaine. Si l’on se réjouit de la voir diffusée sur Série Club, on ne peut que regretter qu’elle ne soit accessible qu’à un faible nombre de spectateurs, et se scandaliser du traitement que lui a infligé France 2 l’an dernier en diffusant la première saison à la sauvette, très tard, les vendredis soirs d’été.

 

Une telle série méritait non seulement une programmation régulière, mais aussi une présentation qui la mette en valeur. En une époque où les débats « de société » inutiles et creux font florès, chaque épisode de « TWW » aurait mérité, après diffusion sur France 2, de faire l’objet de commentaires ou d’un débat. Malheureusement, même lorsqu’il s’agit d’un autre univers politique que le nôtre, la télévision publique française ne semble pas avoir pour vocation d’éclairer le citoyen.

 

Martin Winckler. 

 

Je vous suggère, en cas, de vous pencher particulièrement sur l'épisode "zéro" de la saison 3, réalisé en urgence dans la semaine qui suivit le 11 septembre 2001, intitulé "Israel & Ismael" : c'est un trésor d'intelligence et d'à-propos avec au coeur, comme son nom l'indique, les rapports israelo-arabes, la tolérance, mais aussi la liberté des citoyens face à l'Etat, dans le cadre de menaces terroristes avérées.

Pour, peut-être vous donner envie : infra un extrait de l'épisode 203, et sa traduction :

 

President Josiah Bartlet: Good. I like your show. I like how you call homosexuality an abomination. 

Bien. J'aime votre émission. J'aime quand vous qualifiez l'homosexualité "d'abomination"

 

Dr. Jenna Jacobs: I don't say homosexuality is an abomination, Mr. President. The Bible does.

Je ne dis pas que l'homosexualité est une abomination. C'est la Bible qui le fait. 

 

President Josiah Bartlet: Yes it does. Leviticus.

En effet. Le Lévitique

 

Dr. Jenna Jacobs: 18:22. 

President Josiah Bartlet: Chapter and verse. I wanted to ask you a couple of questions while I have you here. I'm interested in selling my youngest daughter into slavery as sanctioned in Exodus 21:7. She's a Georgetown sophomore, speaks fluent Italian, always cleared the table when it was her turn. What would a good price for her be? While thinking about that, can I ask another? My Chief of Staff Leo McGarry insists on working on the Sabbath. Exodus 35:2 clearly says he should be put to death. Am I morally obligated to kill him myself or is it okay to call the police? Here's one that's really important because we've got a lot of sports fans in this town: touching the skin of a dead pig makes one unclean. Leviticus 11:7. If they promise to wear gloves, can the Washington Redskins still play football? Can Notre Dame? Can West Point ? Does the whole town really have to be together to stone my brother John for planting different crops side by side? Can I burn my mother in a small family gathering for wearing garments made from two different threads? Think about those questions, would you? One last thing: while you may be mistaking this for your monthly meeting of the Ignorant Tight-Ass Club, in this building, when the President stands, nobody sits.

 

Chapitre et Verset. Je voulais vous poser quelques questions tant que vous êtes là. Je voudrais vendre la plus jeune de mes filles comme esclave, avec la caution de l'Exode 21:7. Elle est en deuxième année de Georgetown, parle couramment l'italien, nettoie toujours la table quand c'est son tour. Quel serait le bon prix ?

Tant que j'y pense, puis-je vous poser une autre question ?

Mon chef de cabinet Leo McGarry insiste pour travailler le jour du Sabah. L'Exode 35:2 dit clairement qu'il devrait être mis à mort. Suis-je moralement obligé de le tuer moi-même ou puis-je appeler la police ?

Une autre, vraiment importante parce que nous avons de nombreux amateurs de sport dans cette ville (Washington NdT) : toujours de la peau de porc mort rend impur. Le Lévitique 11:7. S'ils promettent de porter des gants, est-ce que les Redskins de Washington (équipe de football américain ndt) pourront jouer ? Et Notre Dame (autre équipe) Et West Point (id)

Est-ce que la ville entrière doit s'assembler pour lapider mon frère John pour avoir planté différentes semences côte à côte ?

Puis-je brûler ma mère à l'occasion d'une réunion de famille pour avoir porté des des vêtements faits de deux tissus différents ?

Pensez à ces questions je vous prie ?

Une dernière chose : vous vous croyez peut-être à votre réunion mensuelle des culs sérrés ignorants mais, dans ce bâtiment (la maison blanche ndt), quand le président est debout, personne ne reste assis.

 

Il est possible de rapprocher cet extrait avec ce texte :

 

 La Dr Laura Schlessinger est une vedette de radio américaine qui donne des conseils à ceux qui participent à son émission .Récemment, cette juive de stricte observance a déclaré que :" Selon le Lévitique (18:22), l'homosexualité est une abomination, et ne peut être pardonnée en aucune circonstance."

 

Voici une lettre ouverte à Docteur Laura, écrite et diffusée sur Internet par une personne résidant aux Etats-Unis. C'est un morceau de bravoure!

 

Chère Docteur Laura,

Merci de vous donner tant de mal pour éduquer les gens selon la loi de Dieu.

Votre émission m'a beaucoup appris, et j'essaie de partager ces connaissances avec le maximum de gens. Par exemple,quand quelqu'un essaie de défendre l'homosexualité,je lui rappelle que le Lévitique 18:22 dit clairement que c'est une abomination.Fin du débat . J'ai besoin de vos conseils , toutefois , sur d'autres points précis de la loi, et sur la façon de les appliquer.

Quand je brûle un taureau sur l'autel du sacrifice ,je sais que l'odeur qui se dégage est apaisante pour le Seigneur .(Lev.1;9).Le problème,c'est mes voisins : ils trouvent que cette odeur n'est pas apaisante pour eux. Dois- je les châtier en les frappant?

J'aimerais vendre ma soeur comme esclave,comme l'Exode( 21:7) m'y autorise .A notre époque et à ce jour, quel prix puis-je raisonnablement en demander?

Le Lév. ( 25:4) affirme que je peux tout-à fait posséder des esclaves , mâles ou femelles,à condition qu'ils soient achetés dans les pays alentour . Un de mes amis affirme que ceci s'applique aux Mexicains, mais pas aux Canadiens . Pouvez- vous m'éclairer sur ce point ? Pourquoi ne puis-je pas posséder de Canadiens?

J'ai un voisin qui s'obstine à travailler le jour du Sabbat.L'Exode 35:2 dit clairement qu'il devrait être mis à mort .Suis-je dans l'obligation morale de le tuer moi-même?

Un de mes amis pense que même si c'est abominable de manger des fruits de mer (Lev 11-10), l'homosexualité est encore plus abominable.Je ne suis pas d'accord. Pouvez -vous régler notre différend?

Le Lev.(21-20) affirme que je ne dois pas approcher de l'autel de Dieu si ma vue est déficiente.Je dois admettre que je porte des lunettes pour lire.Est- ce que ma vision doit être de 20/20,ou est-il possible de trouver un arrangement?

La plupart de mes amis de sexe masculin se font couper les cheveux ,y compris autour des tempes,alors que c'est expressément interdit par le Lév. (19 :27) .Comment doivent-ils mourir?

Je sais ( Lév 11:6-8 ) que toucher la peau d'un cochon mort rend impur . Puis-je quand même jouer au foot si je porte des gants? Mon oncle a une ferme .Il viole le Lév. (19:19 )en semant deux espèces différentes dans un même champ,et sa femme en fait autant en portant des vêtements de deux fibres différentes (coton et polyester mélangés).Il a également tendance a beaucoup jurer et blasphèmer.Est-il nécessaire d'aller jusqu'à alerter toute la ville afin qu'ils soient lapidés? (Lev.24:10-20).Ne pourrions- nous pas tout simplement les mettre à mort par le feu et en privé, comme nous le faisons avec ceux d'entre-nous qui couchent avec des membres de leur belle-famille ?

Je sais que vous avez étudié à fond tous ces cas ,aussi ai-je confiance en votre aide.Merci encore de nous rappeler que la loi de Dieu est éternelle et inaltérable.

Votre disciple dévoué et fan admiratif,

Jim (traduction : Annick Boisset)

Trouvé ici (et même si je doute de l’existence d’un humour au féminin).

 

 

 

 

Voilà ! En espérant avoir éveillé une ou deux curiosités. Et en vous rappelant tout de même que l'homosexualité, c'est mal. Ce sont les curés qui vous le disent, et on peut penser qu'ils savent de quoi ils parlent...

 

Bonjour chez vous ...

 

AnT, de chez Smith en face

xxx

 PS : Pour le plaisir (mais de qui ?), la traduction automatique de Mlle google, étudiante fortunée en informatique, mais peu douée avec sa en langues :

Le Président Josiah Bartlet:  Chapitre et vers.  J'ai voulu vous demander un couple des questions tandis que je vous ai ici.  Je suis intéressé à vendre ma plus jeune fille dans l'esclavage comme sanctionné dans l'exode 21:7.  Elle est une étudiante en deuxième année de Georgetown, parle italien fluent, a toujours dégagé la table quand c'était son tour.  Queest-ce qu'un bon prix d'elle serait?  Est-ce que tout en pensant à cela, je puis demander des autres?  Mon chef de Lion McGarry de personnel insiste pour travailler au Sabbath.  L'exode 35:2 indique clairement qu'il devrait être mis à la mort.  Est-ce que je suis moralement obligé de le tuer moi-même ou est-il correct d'appeler la police?  Voici un qui est vraiment important parce que nous avons beaucoup de ventilateurs de sports en cette ville:  le contact de la peau d'un porc mort rend un malpropre.  Leviticus 11:7.  S'ils promettent de porter des gants, les Peaux Rouges de Washington peuvent-ils distillateur jouer au football?  Peut-il Le Dame De Notre?  L'Ouest Peut-il Se diriger?  Toute la ville doit-elle vraiment être ensemble de lapider mon frère John pour planter différentes récoltes côte à côte?  Est-ce que je puis brûler ma mère dans une petite famille se réunissant pour les vêtements de port faits à partir de deux fils différents?  Pensez à ces questions, vous?  Une dernière chose:  tandis que vous pouvez confondre ceci avec votre réunion mensuelle du club ignorant d'Serré-Âne, dans ce bâtiment, quand le président se tient, personne ne s'assied.


Ajout du 2 juin 2006 : p'tit bonus pour les habitués de la série qui arriveraient sur cette page en rcherchant des infos sur la série : Al Gore, pour "Saturday Night Live", sur le plateau de "The West Wing" : enjoy ...


The west wing - Al Gore
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commentaires

F
j'eus penché, mais je ne penche plus, ma gériatophilie ayant ses limites ;-)
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A
Auriez-vous besoin d'un balai et de quelque audace ? Dois-je prévenir les autorités suisses (médicalement) compétentes ?
F
ah et à part ça, Rob Lowe... miam !
Répondre
A
J'aurais imaginé que tu penchasses (d'eau) davantage pour Martin Sheen ^^
F
pff c'était long mais j'ai tout lu.merci pour l'article, AnT, très intéressantespérons que West Wing sera diffusée un jour dans son intégralité sur nos chaînes francophones...
Répondre
A
De rien pour l'article, Fab' ...<br /> Demain les pronoms personnels ?

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