29 septembre 2006
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18:45
Chers paroissiens voyeurs écrans-spectateurs,
(Imaginez, je vous prie, la voix du maître)
J'ai voulu faire une affaire !
Car si l'affaire est faite, vous me connaissez : ce sera la fête !
Mais si l'affaire n'est pas faite, convenons-en… j'aurais une mine défaite.
(En aparté et sur un ton de confidence, à un spectateur retardataire : allez-y, vous pouvez vous asseoir : faites !)
Et une mine défaite pour faire la fête, vous imaginez : quelle tristesse !
Attention ! Mesdames et Messieurs !
Attention !
J'ai connu un cheval qui fut mis au fer pour moins que ça !
Il voulait faire la fête, mais il avait une mine défaite !
Et je n’ai jamais pu l’en défaire, de cette tête défaite !
Car il venait de perdre une course.
Alors qu’il était en tête…
Alors, j'l'ai emmené...
J'l'ai emmené faire la fête !
A un moment, je l'ai même retrouvé sur le faite du toit !
Un cheval sur le faîte d’un toit, comprenez-moi... c’est n’importe quoi !
Vous imaginez ?
J'étais parfaitement au fait qu'il ne fallait pas, sous aucun prétexte, qui tente de sauter !
Je lui ai , avec gravité, formellement déconseillé !
Rhalala… Vous parlez d'une fête !
J'avais la mine défaite.
Mais j'vais pas m'emmêler les crayons.
Revenons à nos moutons, et à mon cheval, s'il vous plaît.
Car mine de rien, entre-temps, je n’étais plus au fait que de son faîte, il était descendu !
Et sans rien me demander l'imprudent !
De son propre chef !
Comme s’il y en avait un autre que moi, de chef !
Nan, mais des fois, j'vous jure !
Bonjour chez vous...
AnT, de chez Smith en face, qui entend des petites voix
xxx